A Pilot Study Evaluating the Feasibility of Monitoring Oral Anticoagulant Therapy with Point-of-Care Testing in a Community Pharmacy

Authors

  • S. Jo-Anne Wilson Queen Elizabeth II Health Sciences Centre, Dalhousie University
  • Erin MacLellan Dalhousie University
  • Jafna L. Cox Queen Elizabeth II Health Sciences Centre, Dalhousie University
  • Warren Meek Shoppers Drug Mart
  • Kerry Monette Shoppers Drug Mart
  • Tina Morash Shoppers Drug Mart
  • Chris Martell Shoppers Drug Mart
  • David R. Anderson Queen Elizabeth II Health Sciences Centre, Dalhousie University

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v57i3.369

Keywords:

warfarin, anticoagulants, drug monitoring, international normalized ratio, pharmacies, warfarine, surveillance thérapeutique, rapport international normalisé

Abstract

ABSTRACT

Objective: To evaluate the quality of oral anticoagulant monitoring by means of point-of-care testing in a community pharmacy, performed under the supervision of staff in a specialized hospital oral anticoagulation clinic.

Methods: Participants consisted of patients receiving long-term warfarin therapy who were expected to require treatment for at least 3 months and who were patients of the hospital anticoagulation clinic or customers of the designated community pharmacy. The primary endpoint was the proportion of time for which international normalized ratio (INR) was within the expanded therapeutic range (within 0.2 INR units above or below the target therapeutic range) for 2 groups: patients who were managed through the community pharmacy and historical controls, whose treatment had been managed through oral anticoagulation clinics. Rates of thromboembolic and major hemorrhagic events and of patient satisfaction in the 2 groups were determined.

Results: Nineteen patients were enrolled in this study and had their warfarin therapy managed by community pharmacists. The INR level was within the expanded therapeutic range 84% of the time (95% confidence interval [CI] 75% to 93%) for these patients and 82% of the time (95% CI 78% to 85%) for the historical controls managed through oral anticoagulation clinics (p = 0.58). No thromboembolic or bleeding events occurred in any of the 19 study participants. There was no difference between the groups in responses on patient satisfaction questionnaires.

Conclusions: Community pharmacists using point-of-care testing under the supervision of staff in a hospital oral anticoagulation clinic provided warfarin management that was similar to warfarin management for historical controls attending oral anticoagulation clinics. The development of satellite anticoagulation clinics in community pharmacies may lead to a more individualized approach to therapy and eliminate the inconvenience of INR testing in hospital laboratories. Further studies of longer duration are required to determine whether community pharmacy management improves patient outcomes and is cost-effective.

RÉSUMÉ

Objectif : Évaluer la qualité de la surveillance de l’anticoagulothérapie orale dans une pharmacie communautaire au moyen d’épreuves effectuées au point d’intervention et sous la supervision du personnel de la clinique d’anticoagulothérapie orale d’un hôpital.

Méthodes : Les participants étaient des patients soit de la clinique d’anticoagulothérapie de l’hôpital, soit des clients de la pharmacie communautaire désignée et devaient recevoir un traitement prolongé à la warfarine d’une durée d’au moins trois mois. Le critère d’évaluation primaire était le nombre de fois, exprimé en pourcentage, où le rapport international normalisé (RIN) était à l’intérieur des limites de l’écart thérapeutique élargi (RIN supérieur ou inférieur de 0,2 unité à l’écart thérapeutique visé) dans deux groupes : un groupe de patients qui ont été pris en charge par la pharmacie communautaire et un groupe témoin historique dont le traitement avait été pris en charge par des cliniques d’anticoagulothérapie orale. On a déterminé les taux de thromboembolie et d’hémorragies graves ainsi que la satisfaction des patients dans les deux groupes.

Résultats : Dix-neuf patients, dont l’anticoagulothérapie a été prise en charge par des pharmaciens communautaires, ont participé à cette étude. Le RIN de ces patients était à l’intérieur de l’écart thérapeutique élargi 84 % du temps (intervalle de confiance [IC] à 95 % de 75 % à 93 %), alors que chez les patients du groupe témoin historique pris en charge par le personnel de cliniques d’anticoagulothérapie orale, il l’était 82 % du temps (IC à 95 % de 78 % à 85 %) (p = 0,58). Aucune thromboembolie ni hémorragie n’est survenue chez aucun des 19 participants à l’étude. On n’a observé aucune différence dans les réponses aux questions sur la satisfaction entre les deux groupes.

Conclusions : La prise en charge du traitement à la warfarine par des pharmaciens communautaires ayant recours aux épreuves au point d’intervention sous la supervision du personnel de la clinique d’anticoagulothérapie orale d’un hôpital était équivalente à la prise en charge de ce traitement par des cliniques d’anticoagulothérapie orale. La mise en place de cliniques d’anticoagulothérapie satellites dans des pharmacies communautaires pourrait contribuer à personnaliser davantage le traitement et à éliminer les visites incommodes dans les laboratoires des hôpitaux pour la détermination du RIN. D’autres études à plus long terme sont nécessaires afin de déterminer si la prise en charge par les pharmacies communautaires améliore les résultats thérapeutiques et est efficiente.

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