Economic Evaluation of Dexmedetomidine Relative to Midazolam for Sedation in the Intensive Care Unit
DOI:
https://doi.org/10.4212/cjhp.v65i2.1116Keywords:
dexmedetomidine, sedation, intensive care unit, economic evaluation, dexmédétomidine, sédation, unité de soins intensifs, évaluation économiqueAbstract
ABSTRACT
Background: Dexmedetomidine is an α2-receptor agonist administered by continuous infusion in the intensive care unit (ICU) for sedation of critically ill patients who are undergoing mechanical ventilation following intubation. Relative to ICU patients receiving midazolam (α2-aminobutyric acid agonist) for sedation, those receiving dexmedetomidine spent less time on ventilation, had fewer episodes of delirium, and had a lower incidence of tachycardia and hypertension.
Objective: To assess the economic impact, in a Canadian context, of dexmedetomidine, relative to midazolam, for sedation in the ICU.
Methods: This economic evaluation was based on a cost–consequences analysis, from the perspective of the Canadian health care system. The selected time horizon was an ICU stay (maximum 30 days). Clinical data were obtained from a previously published prospective, randomized, double-blind trial comparing dexmedetomidine and midazolam. This evaluation considered the costs of the medications, mechanical ventilation, and delirium episodes, as well as costs associated with adverse events requiring an intervention. All costs were adjusted to 2010 and are reported in Canadian dollars.
Results: The average cost of the medication was higher for dexmedetomidine than midazolam ($1929.57 versus $180.10 per patient), but the average costs associated with mechanical ventilation and management of delirium were lower with dexmedetomidine than with midazolam ($2939 versus $4448 for ventilation; $2127 versus $3012 for delirium). The overall cost per patient was lower with dexmedetomidine than with midazolam ($7022 versus $7680). Deterministic sensitivity analysis confirmed the robustness of the difference.
Conclusions: The use of dexmedetomidine was, in most contexts, a more favourable strategy than the use of midazolam, in terms of clinical consequences and economic impact. Dexmedetomidine was less expensive than midazolam and was associated with lower occurrence of delirium and shorter duration of mechanical ventilation.
RÉSUMÉ
Contexte : La dexmédétomidine est un agoniste des récepteurs alpha-2 adrénergiques qu’on administre par perfusion continue à l’unité de soins intensifs (USI) pour la sédation des patients en phase critique, mis sous ventilation artificielle après intubation. Par rapport aux patients de l’USI qui ont reçu du midazolam (un agoniste de l’acide gammaaminobutyrique) comme sédatif, ceux qui ont reçu de la dexmédétomidine sont restés moins longtemps sous ventilation, ont éprouvé moins d’épisodes de délire et ont connu une incidence plus faible de tachycardie et d’hypertension.
Objectif : Comparer les coûts de l’emploi de la dexmédétomidine à ceux du midazolam pour la sédation des patients d’une USI dans un context canadien.
Méthodes : Une évaluation économique fondée sur une analyse coûts-conséquences a été menée dans le context du système de soins de santé canadien. La période d’évaluation retenue a été un séjour à l’USI d’un maximum de 30 jours. Les données cliniques ont été tirées des résultats publiés d’un essai prospectif, à répartition aléatoire et à double insu comparant la dexmédétomidine et le midazolam. Les coûts pris en compte dans cette évaluation étaient ceux des médicaments, de la ventilation artificielle, des épisodes de délire de même que ceux associés aux événements indésirables nécessitant une intervention. Tous les coûts ont été convertis en dollars de 2010 et sont présentés en dollars canadiens.
Résultats : Le coût moyen des médicaments était plus élevé pour la dexmédétomidine que pour le midazolam (1929,57 $ contre 180,10 $ par patient), mais les coûts moyens associés à la ventilation artificielle et à la prise en charge du délire étaient moins élevés avec la dexmédétomidine qu’avec le midazolam (2939 $ contre 4448 $ pour la ventilation; 2127 $ contre 3012 $ pour le délire). Le coût global par patient était inférieur avec la dexmédétomidine qu’avec le midazolam (7022 $ contre 7680 $). Une analyse de sensibilité déterministe a confirmé la robustesse de cette différence.
Conclusions : L’emploi de la dexmédétomidine était dans la plupart des cas une stratégie préférable à l’emploi du midazolam, pour ce qui est des conséquences cliniques et de la résultante financière. La dexmédétomidine s’est révélée moins chère que le midazolam et a été associée à une fréquence moindre de délire et à une durée moindre de la ventilation artificielle.
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