Environmental Contamination with Hazardous Drugs in Quebec Hospitals

Authors

  • Jean-François Bussières Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
  • Cynthia Tanguay Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
  • Karine Touzin Centre hospitalier universitaire Sainte-Justin
  • Éric Langlois Institut national de santé publique du Québec
  • Michel Lefebvre Institut national de santé publique du Québec

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v65i6.1190

Keywords:

occupational exposure, environmental monitoring, cyclophosphamide, ifosfamide, methotrexate, hospital pharmacy service, exposition professionnelle, surveillance environnementale, méthotrexate, service de pharmacie d’hôpital

Abstract

ABSTRACT

Background : Since publication of the US National Institute for Occupational Safety and Health alert on hazardous drugs in 2004, many health care organizations have reviewed their procedures for handling hazardous drugs. Occupational exposure may occur when handling, compounding, or administering a drug considered to be hazardous, at any stage from storage to waste management.

Objectives : To describe environmental contamination with cyclophosphamide, ifosfamide, and methotrexate in pharmacy and patient care areas of Quebec hospitals.

Methods : Sixty-eight hospitals were invited to participate. At each hospital, 12 prespecified measurement sites (6 each within pharmacy and patient care areas) were sampled once (midweek, end of day). The samples were analyzed by ultra- performance liquid chromatography tandem mass spectrometry to determine the presence of the 3 drugs. The limits of detection (LODs) were 0.0015 ng/cm2 for cyclophosphamide, 0.0012 ng/cm2 for ifosfamide, and 0.0060 ng/cm2 for methotrexate.

Results : Twenty-five (37%) of the hospitals agreed to participate. Samples from sites other than the 12 prespecified sites were excluded. Overall, 259 valid samples were collected between April 2008 and January 2010 (147 samples from pharmacy areas in 25 hospitals and 112 samples from patient care areas in 24 hospitals). No hospital was using a closed-system drug transfer device at the time of the study. The median (minimum, maximum) number of sites per hospital with at least 1 positive sample for at least 1 of the 3 hazardous drugs was 6 (1, 12). A total of 135 (52%) samples were positive for cyclophosphamide, 53 (20%) for ifosfamide, and 7 (3%) for methotrexate. The median (minimum, maximum) concentration in positive samples was 0.0035 ng/cm2 (below LOD, 28 ng/cm2) for cyclophosphamide, below LOD (below LOD, 8.6 ng/cm2) for ifosfamide, and below LOD (below LOD, 0.58 ng/cm2) for methotrexate.

Conclusions : The levels of environmental contamination with 3 hazardous drugs in this multicentre study were similar to or below those in most published studies. Periodic measurement of surface contamination is necessary to ensure that current practices limit occupational exposure to hazardous drugs.

RÉSUMÉ

Contexte : Depuis la publication en 2004 d’une alerte sur les médicaments dangereux par le National Institute for Occupational Safety and Health des États-Unis, de nombreux organismes de soins de santé ont révisé leurs marches à suivre concernant la manipulation des médicaments dangereux. L’exposition professionnelle peut survenir durant la manipulation, la préparation ou l’administration d’un médicament considéré dangereux, à n’importe quelle étape entre l’entreposage et la gestion des déchets.

Objectifs : Déterminer la contamination environnementale associée à la cyclophosphamide, à l’ifosfamide et au méthotrexate dans les pharmacies et les unités de soins d’hôpitaux québécois.

Méthodes : On a invité 68 hôpitaux à participer à cette étude. Dans chacun des hôpitaux, on a procédé à un échantillonnage dans 12 sites de mesures préétablis (6 dans la pharmacie et 6 dans les unités de soins) à une occasion (en mi-semaine, en fin de journée). Les échantillons ont été analysés par chromatographie liquide à très haute performance couplée à la spectrométrie de masse en tandem pour déterminer la présence des trois médicaments. Les limites de détection (LD) étaient de 0,0015 ng/cm2 pour la cyclophosphamide, de 0.0012 ng/cm2 pour l’ifosfamide et de 0,0060 ng/cm2 pour le méthotrexate.

Résultats : Vingt-cinq (37 %) hôpitaux ont accepté de participer à cette étude. Les échantillons prélevés ailleurs que dans les sites préétablis ont été exclus. En tout, 259 échantillons valides ont été recueillis entre avril 2008 et janvier 2010 (147 échantillons dans les pharmacies de 25 hôpitaux et 112 échantillons dans les unités de soins de 24 hôpitaux). Aucun des hôpitaux n’a utilisé un système de transfert fermé durant l’étude. Le nombre médian (minimum, maximum) de sites par hôpital ayant au moins un échantillon positif pour au moins un des trois médicaments dangereux était de 6 (1, 12). Un total de 135 (52 %) échantillons étaient positifs pour la cyclophosphamide, 53 (20 %) pour l’ifosfamide et 7 (3 %) pour le méthotrexate. La concentration médiane (minimum, maximum) de médicament dans les échantillons positifs était de 0,0035 ng/cm2 (sous la LD, 28 ng/cm2) pour la cyclophosphamide, sous la LD (sous la LD, 8,6 ng/cm2) pour l’ifosfamide et sous la LD (sous la LD, 0,58 ng/cm2) pour le méthotrexate.

Conclusions : Les niveaux de contamination environnementale par les trois médicaments dangereux dans cette étude multicentrique étaient similaires ou inférieurs à ceux signalés dans la plupart des études publiées. La mesure périodique de la contamination de surface est nécessaire pour s’assurer que les pratiques actuelles limitent l’exposition professionnelle aux médicaments dangereux.

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Published

2012-12-06

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Section

Articles