Retrospective Analysis of the Use of Lipid-Based Formulations of Amphotericin B in a Pediatric Hospital
DOI:
https://doi.org/10.4212/cjhp.v60i2.154Keywords:
amphotericin B, liposomal amphotericin B, AmBisome, amphotericin B lipid complex, Abelcet, pediatrics, guidelines, drug-use evaluation, amphotéricine B, amphotéricine liposomique, amphotéricine en complexe lipidique, pédiatrie, lignes dAbstract
ABSTRACT
Background: The use of antifungal agents has been increasing in the growing population of immunocompromised patients. To address the problem of renal and infusion-related toxic effects of conventional amphotericin B, several lipid-based formulations of this drug have been developed. At the authors’ pediatric institution, recommendations for the use of these products were established in 2001.
Objective: To evaluate the use of lipid-based formulations of amphotericin B and to make any necessary changes to the current recommendations.
Methods: The charts of patients who received amphotericin B lipid complex or liposomal amphotericin B between April 2003 and July 2004 were reviewed. Practices in the use of lipid-based formulations of amphotericin B were compared with the recommendations.
Results: Eighteen patients were identified for the chart review. The major reasons for prescribing lipid-based formulations of amphotericin B were current documented renal dysfunction or history of such dysfunction with conventional amphotericin B (9 patients) and serious infusion reactions (3 patients) with conventional amphotericin B. Liposomal amphotericin B was the most commonly prescribed initial therapy (13 patients), and all but one of the patients were eventually switched to this form of therapy. For 7 patients (39%), the reason for using either liposomal amphotericin B or amphotericin B lipid complex was consistent with the recommendations. In 8 cases (44%), amphotericin B lipid complex should have been used first, and in 3 cases there was no apparent reason for giving a lipid-based formulation of amphotericin B.
Conclusions: Institutional recommendations for the use of lipid-based formulations of amphotericin B should be clearer and better enforced. They should specify that if amphotericin B is selected to treat a documented or suspected fungal infection, conventional amphotericin B should be given; that in patients with pre-existing impairment of renal function, a history of serious infusion reactions or renal impairment with conventional amphotericin B, and for those receiving concomitant nephrotoxic drugs or undergoing bone marrow transplantation, amphotericin B lipid complex should be the formulation of choice; and that liposomal amphotericin B should be restricted to patients whose clinical condition has deteriorated while receiving amphotericin B lipid complex and those in whom previous therapy with amphotericin B lipid complex has failed.
RÉSUMÉ
Historique : On a de plus en plus recours aux antifongiques dans la population grandissante de patients immunodéprimés. Pour résoudre le problème de toxicité rénale et de toxicité associée à la perfusion avec l’amphotéricine B classique, plusieurs préparations lipidiques de cet antifongique ont été mises au point. L’établissement auquel est rattaché l’auteur de cet article a établi en 2001 des recommandations concernant l’emploi de tels produits.
Objectif : Évaluer l’emploi des préparations lipidiques d’amphotéricine B et apporter les changements nécessaires aux recommandations courantes.
Méthodes : Les dossiers médicaux de patients qui ont reçu une préparation d’amphotéricine B en complexe lipidique ou d’amphotéricine B liposomique entre avril 2003 et juillet 2004 ont été examinés. Les habitudes de prescription des préparations lipidiques d’amphotéricine B ont été comparées aux recommandations.
Résultats : On a passé en revue 18 dossiers-patients. Ils révèlent que les préparations lipidiques d’amphotéricine B ont été prescrites principalement à cause d’un dysfonctionnement rénal actuel documenté ou d’antécédents d’un tel dysfonctionnement dû à l’amphotéricine B classique (9 patients sur 18) et de réactions graves liées à la perfusion d’amphotéricine B classique (3 patients sur 18). L’amphotéricine B liposomique était la préparation la plus prescrite comme traitement initial (13 patients), et tous les patients, sauf un, sont passés à un moment ou à un autre à ce type de préparation. Chez 7 patients (39 %), la raison expliquant le recours à l’amphotéricine B liposomique ou à l’amphotéricine B en complexe lipidique était conforme aux recommandations. Chez 8 patients (44 %), on aurait dû employer d’abord l’amphotéricine B en complexe lipidique, et chez 3 patients on n’a observé aucune raison apparente justifiant l’emploi d’une préparation lipidique d’amphotéricine B.
Conclusions : Les recommandations de l’établissement sur l’emploi des préparations lipidiques d’amphotéricine B doivent être plus claires et mieux appliquées. Elles devraient notamment préciser que si l’on a recours à l’amphotéricine B pour traiter une infection fongique confirmée ou soupçonnée, on devrait d’abord utiliser l’amphotéricine B classique; que chez les patients ayant une insuffisance rénale préexistante, des antécédents de réactions graves liées à la perfusion ou d’insuffisance rénale secondaires à l’amphotéricine B classique, ainsi que chez ceux qui reçoivent simultanément des médicaments néphrotoxiques ou qui subissent un greffe de moelle osseuse, l’amphotéricine B en complexe lipidique devrait être la préparation de choix; et que l’amphotéricine B liposomique devrait être réservée aux patients dont l’état clinique s’est détérioré avec l’administration de préparations d’amphotéricine B en complexe lipidique et aux patients dont un traitement antérieur par une préparation d’amphotéricine B en complexe lipidique a échoué.
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