Risk of Drug Interactions among Children Accessing Drugs through Health Canada’s Special Access Programme

Authors

  • Suzanne Atkinson Hôpital Sainte-Justine
  • Ariane Blanc Hôpital Sainte-Justine
  • Denis Lebel Hôpital Sainte-Justine
  • Jean-François Bussières Hôpital Sainte-Justine
  • Benoit Bailey Hôpital Sainte-Justine
  • Anick Bérard Université de Montréal, Hospitalier Universitaire Sainte-Justine

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v60i2.156

Keywords:

pediatric population, drug interactions, Health Canada Special Access Programme, cisapride, unlicensed drugs, population pédiatrique, interactions médicamenteuses, Programme d’accès spécial de Santé Canada, médicaments non homologués

Abstract

ABSTRACT

Objective: To evaluate if children treated with unlicensed medications obtained through Health Canada’s Special Access Programme (SAP) are at risk of undetected drug interactions.

Methods: This case series reports on all ambulatory patients between 0 and 18 years of age who were treated at a motherand- child tertiary care teaching hospital, who received an unlicensed medication through the SAP for at least 4 months, and for whom the authors had access to the community pharmacist. All potential level I, II, and III drug interactions, as determined by 2 frequently used references, were identified from the patients’ files.

Results: From January 7 to June 25, 2003, 65 (90%) of the 72 eligible patients agreed to take part in the study. The subjects were receiving the following medications: cisapride (n = 25), nitisinone (n = 10), hydroxocobalamin (n = 8), cysteamine (n = 5), melatonin (n = 4), divalproex sodium (n = 4), interferon-gamma (n = 4), stiripentol (n = 2), phenylbutyrate (n = 2), or methylcobalamin (n = 1). In total, 474 (35%) of 1351 months of treatment (for 39 patients) involved an unlicensed medication known to be associated with potential drug interactions. Three of the 39 patients (8%) actually experienced an interaction: these exposures, all involving cisapride, occurred during a total of 4 months (0.8%). Only 11 (17%) of the 66 community pharmacists noted use of an unlicensed medication in the patient’s file.

Conclusion: Three of the 39 patients exposed to unlicensed medications known to have potential drug interactions did in fact have an interaction (in 4 different months). Measures should be taken to decrease the risk associated with the use of unlicensed medications available through Health Canada’s SAP.

RÉSUMÉ

Objectif : Évaluer le risque d’interactions médicamenteuses non décelées chez les enfants qui reçoivent des médicaments non homologués obtenus par le truchement du Programme d’accès spécial (PAS) de Santé Canada.

Méthodes : On a répertorié les cas de tous les patients ambulatoires âgés de 0 à 18 ans qui ont reçu à un hôpital universitaire de soins tertiaires mère-enfant un médicament non homologué par le truchement du PAS, pendant une période d’au moins quatre mois, et pour lesquels les auteurs de cet article avaient accès à un pharmacien communautaire. Toutes les interactions médicamenteuses potentielles de grades I, II et III, telles que définies dans deux ouvrages de référence couramment utilisés, ont été déterminées à partir des dossiers médicaux des patients.

Résultats : Entre le 7 janvier et le 25 juin 2003, 65 (90 %) des 72 patients admissibles ont consenti à participer à l’étude. Les sujets recevaient les médicaments suivants : cisapride (n = 25), nitisinone (n = 10), hydroxocobalamine (n = 8), cystéamine (n = 5), mélatonine (n = 4), divalproex sodique (n = 4), interférongamma (n = 4), stiripentol (n = 2), phénylbutyrate (n = 2) ou méthylcobalamine (n = 1). Un médicament non homologué et associé à des interactions médicamenteuses potentielles connues a été administré pendant 474 (35 %) des 1351 mois de traitement (chez 39 patients). Une interaction médicamenteuse a été observée chez trois de ces patients (8 %), chacune impliquant le cisapride, et est survenue sur une période totale de quatre mois (0,8 %). Seulement 11 (17 %) des 66 pharmaciens communautaires ont consigné l’utilisation d’un médicament non homologué dans le dossier du patient.

Conclusion : Une interaction médicamenteuse a été observée (au cours de quatre mois différents) chez 3 des 39 patients qui ont pris un médicament non homologué associé à des interactions médicamenteuses potentielles connues. Des mesures devraient être adoptées afin de réduire le risque associé à l’emploi de médicaments non homologués qu’on peut obtenir par le truchement du PAS.

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