Provincial Comparison of Pharmacist Prescribing in Canada Using Alberta’s Model as the Reference Point
DOI:
https://doi.org/10.4212/cjhp.v70i5.1696Keywords:
pharmacist prescribing, scope of practice, disease management, droit de prescrire des pharmaciens, champ de pratique, gestion thérapeutiqueAbstract
ABSTRACT
Background: In the past decade, pharmacist practice has evolved tremendously in Canada, but the scope of practice varies substantially from one province to another.
Objective: To describe pharmacists’ scopes of practice relevant to prescribing within various jurisdictions of Canada, using the prescribing model in Alberta (authors’ province) as the reference point.
Methods: This cross-sectional survey consisted of clinical scenarios for emergency prescribing, adapting or renewing a prescription, and initial-access prescribing for a chronic disease. Pharmacists were asked about their ability to administer injections and to order or access the results of laboratory tests, as well as certification and training requirements and reimbursement models.
Results: Thirteen pharmacists representing Canadian provinces other than Alberta were surveyed in late 2015, for comparison with Alberta. With specific reference to the scenarios presented, pharmacists were able to prescribe in an emergency in 9 of the 10 provinces, renew prescriptions in all provinces, and adapt prescriptions in 6 provinces. Three provinces required that pharmacists have collaborative practice agreements identifying a specific practice area in order to initiate a prescription for a chronic disease (with 6–12 pharmacists per province having such agreements). Alberta required pharmacists to have authorization, based on a detailed application, in order to initiate any provincially regulated drug (with about 1150 pharmacists having this authorization). Pharmacists were allowed to administer vaccines in 9 provinces, and 5 provinces allowed pharmacists to administer drugs by injection. Three provinces had systems in place for pharmacists to access laboratory test results, and 2 allowed pharmacists to order laboratory tests. Five provinces had government-reimbursed programs in place for select prescribing services; however, all 9 provinces with public vaccination programs reimbursed pharmacists for this service.
Conclusions: Pharmacist prescribing differs among Canadian provinces. Although most provinces allow emergency prescribing and renewal or adaptation of prescriptions by pharmacists, only 4 provinces allow prescription initiation, with variable criteria and scope. Despite some progress to enhance patient flow through the health care system (e.g., by allowing pharmacists to extend prescriptions), further work should be pursued to harmonize clinical practices across Canada and to enable pharmacists to initiate and manage drug therapy.
RÉSUMÉ
Contexte : Au cours de la dernière décennie, la pratique des pharmaciens a énormément évolué au Canada; or, le champ de pratique est très différent d’une province à l’autre.
Objectif : Décrire les champs de pratique des pharmaciens en ce qui touche au droit de prescrire dans les différentes provinces canadiennes en utilisant le modèle de prescription en Alberta (province d’appartenance des auteurs) comme point de référence.
Méthodes : La présente enquête transversale s’appuyait sur des scénarios cliniques pour la prescription en situation d’urgence, l’ajustement ou la prolongation d’une ordonnance et la prescription initiale en cas de maladie chronique. On a demandé aux pharmaciens de parler de leur capacité d’administrer des substances injectables; de prescrire des examens de laboratoire ou d’en accéder aux résultats; des exigences en matière de certification et de formation; et des modèles de remboursement.
Résultats : Treize pharmaciens représentant les provinces canadiennes autres que l’Alberta ont été sondés à la fin de l’année 2015 pour comparer leurs champs de pratique à celui de l’Alberta. En fonction de détails précis des scénarios préétablis, les pharmaciens étaient en mesure de prescrire en situation d’urgence dans 9 des 10 provinces, de prolonger des ordonnances dans toutes les provinces et d’ajuster des ordonnances dans 6 provinces. Trois provinces exigeaient des pharmaciens qu’ils aient des ententes de pratique en collaboration spécifiant un domaine de pratique afin d’initier une thérapie médicamenteuse en cas de maladie chronique (6 à 12 pharmaciens par province possédaient de telles ententes). L’Alberta exigeait des pharmaciens qu’ils aient une autorisation en fonction d’une demande détaillée pour amorcer un traitement à l’aide d’un médicament réglementé par la province (environ 1 150 pharmaciens détenaient une telle autorisation). Les pharmaciens pouvaient administrer des vaccins dans 9 provinces et des médicaments injectables dans 5 provinces. Trois provinces possédaient des systèmes permettant aux pharmaciens de consulter les résultats d’examens de laboratoire et 2 provinces les autorisaient à prescrire de tels examens. Cinq provinces avaient en place des programmes de remboursement pour certains services de prescription; cependant, les 9 provinces dotées de programmes publics de vaccination remboursaient les pharmaciens pour ce service.
Conclusions : Le droit de prescrire des pharmaciens varie d’une province canadienne à l’autre. Bien que la majorité des provinces permettent aux pharmaciens de prescrire en situation d’urgence et de prolonger ou d’ajuster une ordonnance, seules 4 provinces leur permettaient d’initier une thérapie médicamenteuse, et le champ et les critères encadrant cette activité étaient variables. Malgré des progrès visant à améliorer l’accès des patients aux soins et aux services de santé (notamment à l’aide de la prolongation des ordonnances par les pharmaciens), il est nécessaire d’harmoniser davantage les pratiques cliniques dans l’ensemble du Canada et de permettre aux pharmaciens d’amorcer et de gérer la pharmacothérapie.
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