Potential Negative Effects of Antimicrobial Allergy Labelling on Patient Care: A Systematic Review

Authors

  • Julie Hui-Chih Wu Public Health Ontario
  • Bradley J Langford Public Health Ontario
  • Kevin L Schwartz Public Health Ontario; University of Toronto
  • Rosemary Zvonar The Ottawa Hospital
  • Sumit Raybardhan North York General Hospital
  • Valerie Leung Public Health Ontario
  • Gary Garber Public Health Ontario; University of Toronto

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v71i1.1726

Abstract

ABSTRACT

Background: Antimicrobial allergy labels, either self-reported or placed in a patient’s medical record, are common, but in many cases they are not associated with a true immunoglobulin E–mediated allergic response.

Objective: To assess the impact of antimicrobial allergy labels on anti - microbial prescribing, resource utilization, and clinical outcomes.

Data Sources: The MEDLINE, Embase, CINAHL, and Scopus electronic databases were searched for the period 1990 to January 2016.

Study Selection: Controlled studies with the objective of assessing antimicrobial prescribing, resource utilization, and/or clinical outcomes associated with antimicrobial allergy labels were included.

Results: The search identified 560 unique citations, of which 7 articles met the inclusion criteria. One additional article identified by an expert in the field was also included. Four of the identified papers were limited to penicillin or other ß-lactam allergies. Six studies noted differences in antibiotic selection between patients with allergy labels and those without such labels. Broader-spectrum or second-line agents (e.g., vancomycin, clindamycin, and fluoroquinolones) were more commonly prescribed for patients with penicillin allergy labels. Antibiotic therapy costs were significantly higher for patients with allergy labels than for those without. The impact of allergy labels on clinical outcomes was mixed. One study indicated a longer length of hospital stay, 2 studies reported higher readmission rates, and 1 study reported a higher rate of antibiotic-resistant organisms for patients with allergy labels.

Conclusions: Most of the available literature is limited to penicillin or ß-lactam allergy. The growing body of knowledge supports the concept that ß-lactam allergy labels are not benign and that labelling in the absence of a true allergy has a negative effect on patient care. Allergy labelling appears to be associated with suboptimal antibiotic selection, greater treatment costs, prolonged length of stay, greater readmission rates, and higher prevalence of antibiotic-resistant organisms. There is an opportunity for antimicrobial stewardship programs to implement systematic allergy verification to optimize antimicrobial therapy and improve patient care.

 

RÉSUMÉ

Contexte: Les mentions d’allergies aux antimicrobiens, soit autodéclarées soit consignées dans un dossier médical, sont fréquentes, mais dans bien des cas elles ne signalent pas une véritable réaction allergique à mediation par l’immunoglobuline E.

Objectif : Évaluer l’effet des mentions d’allergie aux antimicrobiens sur les habitudes de prescription d’antimicrobiens, l’utilisation des ressources et les résultats cliniques.

Sources des données : Les bases de données numériques MEDLINE, Embase, CINAHL et Scopus ont été interrogées pour la période allant de 1990 à janvier 2016.

Sélection des études : Les essais cliniques comparatifs dont l’objectif était d’évaluer les habitudes de prescription d’antimicrobiens, l’utilisation des ressources ou les résultats cliniques associés aux mentions d’allergie aux antimicrobiens ont été inclus.

Résultats : La recherche a permis de trouver 560 citations distinctes et ainsi de repérer sept articles qui répondaient aux critères d’inclusion. Un article supplémentaire signalé par un expert du domaine a été inclus à l’analyse. Quatre de ces articles se limitaient aux allergies à la pénicilline ou à d’autres ß-lactamines. Six études ont noté des différences dans le choix des antibiotiques entre les patients ayant une mention d’allergie à leur dossier et ceux n’en ayant pas. Des antibiotiques à plus large spectre ou des médicaments de deuxième intention (comme la vancomycine, la clindamycine et les fluoroquinolones) étaient plus souvent prescrits pour les patients ayant une mention d’allergie à la pénicilline. Les coûts des antibiothérapies étaient significativement plus élevés pour les patients ayant une mention d’allergie que pour ceux n’en ayant pas à leur dossier. L’effet des mentions d’allergie sur les résultats cliniques était inégal. Une étude indiquait un séjour plus long à l’hôpital, deux études indiquaient des taux de réadmission plus élevés et une étude indiquait un taux plus élevé d’organismes résistants aux antibiotiques pour les patients ayant une mention d’allergie comparativement à ceux n’en ayant pas.

Conclusions : La majeure partie des articles disponibles se limitent aux allergies à la pénicilline ou à d’autres ß-lactamines. De plus en plus, le savoir vient appuyer le concept voulant que les mentions d’allergies aux ß-lactamines ne soient pas bénignes et que leur emploi en l’absence d’une allergie réelle ait un effet négatif sur les soins aux patients. Les mentions d’allergie semblent être associées à un choix sous-optimal d’antibiotiques, des coûts de traitement plus élevés, des séjours plus longs, des taux de réadmission plus élevés et une plus grande prévalence d’organismes résistants aux antibiotiques. Or, les programmes de gérance des antimicrobiens pourraient permettre de mettre en oeuvre des procédures de verification systématique des allergies afin d’optimiser l’antibiothérapie et d’améliorer les soins aux patients.

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Published

2018-03-09

Issue

Section

Review(s) / Article(s) de Synthèse