Management of Community-Acquired Pneumonia at a Tertiary-Care Teaching Hospital

Authors

  • Ravinder Minhas Sunnybrook Health Sciences Centre, Lion’s Gate Hospital
  • Sandra A N Walker Sunnybrook Health Sciences Centre
  • Anita Rachlis Sunnybrook Health Sciences Centre

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v60i4.186

Keywords:

community-acquired pneumonia, guidelines, empiric therapy, pneumonie extra-hospitalière, lignes directrices, traitement empirique

Abstract

ABSTRACT

Background: An algorithm for managing inpatients with community-acquired pneumonia was implemented at Sunnybrook Health Sciences Centre in January 2002.

Objectives: To determine whether the evidence-based treatment algorithm adopted by the hospital was being followed, to identify the current therapeutic approach (or approaches) to managing patients with community-acquired pneumonia at this particular hospital, and to determine the need for revision of current institutional guidelines, according to clinical outcome and patterns of microbiological culture and sensitivity data, in the absence of updates to published guidelines at the time the study was undertaken.

Methods: The charts of all patients admitted to hospital with a diagnosis of community-acquired pneumonia between January 1, 2002, and December 31, 2005, were reviewed.

Results: Sixty-two (93%) of the 67 patients identified were eligible for inclusion. Their mean age was 67 years, 48 (77%) of them had presented from home, 52 (84%) were treated on the ward, and 37 (60%) had a pneumonia severity index of IV or V. Of the 59 patients whose initial antimicrobial regimen was selected empirically, 33 (56%) had received either empiric ß-lactam plus macrolide (18/59) or levofloxacin monotherapy (15/59), as recommended by the institution’s guideline; there was no difference between these regimens in terms of frequency of use (p > 0.05). Empiric treatment with fluoroquinolone monotherapy was less expensive than appropriate non-guideline- based therapy (p < 0.05). Clinical cure was achieved for 51 (82%) of the patients. Streptococcus pneumoniae and Hemophilus influenzae were the organisms most commonly isolated from patients admitted to this hospital for treatment of communityacquired pneumonia.

Conclusions: The results reported here highlight the importance of conducting a quality assurance study to identify whether evidence-based guidelines for community-acquired pneumonia that have been implemented at an institution are actually being used. Furthermore, when considering the need to revise institution-specific recommendations for the treatment of patients with community-acquired pneumonia who must be admitted to hospital, and in the absence of recently published guidelines, it is important to evaluate institution-specific patient characteristics; patterns, duration, appropriateness, clinical outcome, and cost of antimicrobial therapy; and results of microbiological culture.

RÉSUMÉ

Historique : Un algorithme de prise en charge des patients atteints d’une pneumonie extra-hospitalière (PEX) a été mis en place au Sunnybrook Health Sciences Centre en janvier 2002.

Objectifs : Déterminer si l’algorithme de traitement de la PEX fondé sur les données probantes mis en place à l’hôpital était suivi, définir l’approche ou les approches thérapeutiques actuelles des patients atteints de PEX à cet établissement particulier, et évaluer le besoin de revoir les lignes directrices ayant cours à cet établissement, d’après les résultats cliniques et les particularités des cultures microbiologiques et des antibiogrammes, en l’absence de mises à jour des lignes directrices publiées au moment de l’étude.

Méthodes : Les dossiers médicaux de tous les patients hospitalisés par suite d’un diagnostic de PEX entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre 2005 ont été examinés.

Résultats : En tout, 93 % (62/67) des patients répertoriés étaient admissibles à l’étude. L’âge moyen des patients de l’étude était de 67 ans; 48 (77 %) de ces 62 patients arrivaient de leur domicile, 52 (84 %) ont été traités dans un service hospitalier et 37 (60 %) présentaient un indice de gravité de la pneumonie de IV ou V. Des 59 patients chez qui l’antibiothérapie initiale a été déterminée de façon empirique, 33 (56 %) avaient reçu une bêta-lactamine plus un macrolide (18/59) ou de la lévofloxacine en monothérapie (15/59), comme recommandé par les lignes directrices de l’établissement; on n’a observé aucune différence dans la fréquence d’utilisation de ces traitements (p > 0,05). La monothérapie empirique par la fluoroquinolone était moins dispendieuse que l’antibiothérapie appropriée déterminée sans égard aux lignes directrices (p < 0,05). La guérison clinique a été obtenue chez 51 (82 %) de ces patients. Streptococcus pneumoniae et Hemophilus influenzae étaient les principaux agents pathogènes qui ont été isolés chez les patients hospitalisés

Conclusions : Les résultats mettent en lumière l’importance de mener une étude d’assurance de la qualité afin de déterminer si les lignes directrices fondées sur les données probantes qui ont été mises en place dans un établissement pour le traitement de la PEX sont bel et bien utilisées. De plus, si l’on envisage de revoir les recommandations d’un établissement particulier relatives au traitement des patients présentant une PEX qui doivent être hospitalisés, et en l’absence de lignes directrices publiées récemment, il est important d’évaluer les caractéristiques des patients spécifiques à cet établissement; les habitudes de prescription, la durée, la pertinence, les résultats cliniques et le coût de l’antibiothérapie; ainsi que les résultats des cultures microbiologiques.

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