The Development of a Prescription Drug Dependence Screen for Older Adults

Abstract

ABSTRACT

The Manitoba Drug Dependence Screen (MDDS) was developed as a standardized instrument to identify elderly persons at risk of prescription drug dependence. As a preliminary test, the Manitoba Drug Dependence Screen was administered to persons aged 65 years or older presenting to the Emergency Room of an 860-bed teaching hospital. Sixty-one (15%) of the 407 subjects screened positive for possible prescription drug dependence with 38 patients (9%) deemed to be possibly dependent on benzodiazepines and 23 patients (6%) possibly dependent on opiates. The number of prescription drugs reported was the only demographic or behavioural variable which had a statistically significant relationship with dependence. Although a larger percentage of women reported benzodiazepine and opiate use, an equal proportion of men and women users had possible dependence to these drugs.

The results of this preliminary test suggest that the Manitoba Drug Dependence Screen is not without inaccuracies and that

Further validation and modification is necessary. Once the screening instrument has been appropriately refined, the MDDS may find use in both clinical and research settings.

RÉSUMÉ

Le test de dépistage de pharmacodépendance du Manitoba a été créé comme outil standardisé pour identifier les personnes âgées qui présentaient un risque d'accoutumance aux produits d'ordonnance. Il a été administré comme test préliminaire à des personnes de 65 ans ou plus qui se présentaient à l'urgence d'un hôpital de 860 lits. Des 407 personnes âgées soumises au test, 61 (15 %) ont eu des résultats positifs. De ce nombre, 38 (9%) ont été évaluées comme présentant une dépendance probable aux benzodiazépines et 23 autres (6%) comme une dépendance probable aux opiacés. Le nombre de médicaments d'ordonnance rapporté était la seule variable démographique ou comportementale qui avait un lien statistiquement significatif avec la pharmacodépendance. Bien qu'un plus fort pourcentage de femmes ait indiqué faire usage de benzodiazépines et d'opiacés, un pourcentage égal d'hommes et de femmes présentaient une dépendance probable à ces médicaments.

Les résultats de ce test préliminaire portent à croire que le test de dépistage de pharmacodépendance du Manitoba n'est pas sans faille, qu'il doit faire l'objet d'une validation plus rigoureuse et que des ajustements sont nécessaires. Une fois que cet outil de dépistage aura été correctement mis au point, il pourrait trouver des applications utiles en recherche et en clinique.