Incidence of Adverse Drug Reactions in Adult Medical Inpatients

Authors

  • Lee Bowman
  • Bruce C. Carlstedt
  • Curtis D. Black

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v47i5.2428

Keywords:

Adverse drug reaction, réaction indésirables à un médicament

Abstract

ABSTRACT

This study was a prospective observational study of ADR occurrence and evaluation in adult internal medicine inpatients conducted over a 120-day period. Clinical pharmacists screened for ADRs at a county hospital in Indianapolis, IN. Patient information was reviewed on admission, every four days during hospitalization, and at discharge. ADRs occurring after hospital admission were assessed for causality, severity, pharmacological type (i.e., augmented pharmacology versus idiosyncratic reaction) and affected organ system. Nurse and pharmacist reports, incident reports, physician consults, patient transfers to critical care units, and serum drug concentration reports were additional means of ADR identification.

Overall, 23.1 % of patients experienced an ADR while 2.6% of the 11,702 drug exposures resulted in an ADR. Patients aged greater than 65 years (29. 6% vs. 20.5% for younger patients) and females (26.2% vs. 20% for males) were at higher risk for ADR development (p<0.05). Length of hospital stay was longer (13.3 days vs. 6.7 days; p<0.05) and drug exposures more frequent for patients experiencing ADRs (p<0.001).

Furosemide elicited the most ADRs with 36 in 244 patient exposures (14.7% ). Diltiazem, enalapril, heparin, trimterene/hydrochlorothiazide combination and captopril were also frequently implicated. ADRs were classified as mild (35.9%), moderate (52.6%), and severe (10.2%). Organ systems most commonly affected were the metabolic/hematologic (32.9%), gastrointestinal (17.8%), genitourinary (11.8%), and cardiovascular (10.5%). Over 30% of events were idiosyncratic reactions. ADR incidence was consistent with previous literature. Many frequently implicated medications were newer agents and the severity of events was less than previously reported.

RÉSUMÉ

Cette étude, menée sur une période de 120 jours, consistait en une étude prospective d'observation de la survenue des réactions indésirable (R.l.) et de leur évaluation chez les patients adultes hospitalisés en médecine interne. Des pharmaciens en pharmacie clinique ont observé les patients, dans un hôpital régional d'Indianapolis, en Indiana, à la recherche de R.I. Les renseignements recueillis sur les patients ont été revus à l'admission, puis tous les quatre jours durant le séjour à l'hôpital, et avant le congé. Les R.l. qui sont survenues après l'admission à l'hôpital ont été évaluées afin de déterminer leur cause, leur gravité, le lien pharmacologique (c.-à-d. un effet pharmacologique accru vs une réaction idiosyncrasique) et les fonctions ou le ou les systèmes ou appareils touchés. Les rapports des pharmaciens et des infirmières, les rapports d'événements indésirables, les consultations medicales, les informations sur les transferts des patients à l'unité de soins intensifs et les rapports sur les concentrations sériques des médicaments constituaient un moyen additionnel d'identifier les réactions indésirables.

Dans l'ensemble, 23,1 % des patients ont éprouvé des R.l.; 2,6 % des 11 702 expositions des patients à un médicament ont été associées à une R.I. Les patients de plus de 65 ans (29,6 % vs 20,5 % pour les patients plus jeunes) et ceux de sexe féminin (26,2 % vs 20 % de sexe masculin) présentaient un risque accru d'éprouver des R.l. (p<0,05). Le séjour à l'hôpital était plus long (13,3 jours vs 6,7 jours; p<0,05) et la fréquence d'administration des médicaments était plus élevée chez les patients qui ont éprouvé des R.l. (p<0,001).

Le furosémide a entraîné une plus grande fréquence de R.l., soit 36 cas de R.I. sur 244 expositions (14,7 %). Le diltiazem, l'énalapril, l'héparine, l'association triamtérène-hydrochlorothiazide et le captopril ont aussi été fréquemment mis en cause. Les R.I. ont été classées comme légères (35,9 %), modérées (52,6 %) ou graves (10,2 %). Les fonctions, systèmes ou appareils les plus couramment touchés étaient les fonctions métabolique/hématologique (32,9 %), l'appareil digestif (17,8 %), l'appareil génito-urinaire (11,8 %) et l'appareil cardio-vasculaire (10,5 %). Plus de 30 % des réactions indésirables étaient de type idiosyncrasique. L'incidence des R.l. corroborait les résultats déjà cités dans la littérature. Un grand nombre de médicaments qui ont entraîné les réactions indésirables était moindre que ce qui avait déjà été rapporté.

Downloads

Download data is not yet available.

Downloads

Published

1994-09-12

Issue

Section

Articles