Safety of Rectal Administration of Acetaminophen in Neonates
DOI:
https://doi.org/10.4212/cjhp.v71i6.2851Keywords:
pharmacodynamics, neonatal intensive care unit, hepatotox-icity, nephrotoxicity, pain control, pharmacodynamique, unité de soins intensifs néonatals, hépatotoxicité, néphrotoxicité, contrôle de la douleurAbstract
ABSTRACT
Background: On the basis of pharmacokinetic modelling, high-dose acetaminophen by rectal administration has been recommended for neonates needing antipyretic or analgesic therapy, but the safety and efficacy of this approach have not been established in vivo.
Objectives: The primary objective was to assess the safety of rectal acetaminophen administration for neonates, as indicated by changes in the results of hepatic and renal function tests. The secondary objective was to assess the efficacy of rectal acetaminophen administration in terms of the Premature Infant Pain Profile-Revised (PIPP-R) score.
Methods: This single-centre retrospective chart analysis was conducted in the neonatal intensive care unit at a quaternary care children’s hospital. Neonates who received all prescribed doses of acetaminophen by continu -ous rectal administration for 24 h or more, from January 1, 2011, to December 31, 2012, were included. For the primary objective, hepato-toxicity was assessed in terms of changes in liver enzyme levels, and nephrotoxicity was assessed in terms of changes from baseline serum creatinine values.
Results: Twenty-five patients, who received a total of 27 courses of acetaminophen by rectal administration, met the inclusion criteria. Median gestational age at initiation of acetaminophen was 37.0 weeks (interquartile range 35.0–39.8 weeks). Values of alanine aminotransferase remained within normal limits during acetaminophen therapy for all but 3 patients, for whom the changes were attributable to confounding factors. Renal function remained unchanged. The secondary outcome of efficacy (based on PIPP-R score) could not be evaluated because of concurrent use of opioids for most patients.
Conclusions: Continuous rectal administration of acetaminophen over a short period (< 48 h) appeared to be well tolerated. The conclusions that can be drawn from these results are limited because of small sample size, the prescribing of doses lower than those recommended by the hospital’s formulary, and limited blood sampling. Further studies are required.
RÉSUMÉ
Contexte : Selon une modélisation pharmacocinétique, des doses élevées d’acétaminophène administré par voie rectale ont été recommandées comme traitement antipyrétique ou analgésique chez le nouveau-né, mais l’innocuité et l’efficacité de cette modalité d’administration n’ont pas été établies in vivo.
Objectifs : L’objectif principal était d’évaluer l’innocuité de l’acéta-minophène administré par voie rectale chez le nouveau-né en observant les changements dans les résultats des bilans hépatique et rénal. L’objectif secondaire était d’évaluer l’efficacité de l’acétaminophène administré par voie rectale à l’aide du score obtenu dans le Premature Infant Pain Profile-Revised (PIPP-R).
Méthodes : La présente étude rétrospective menée dans un seul centre comportait une analyse des dossiers médicaux de patients admis à l’unité de soins intensifs néonatals d’un établissement de soins quaternaires pour enfants. Les nouveau-nés ayant reçu toutes les doses prescrites d’acétaminophène par administration rectale ininterrompue pendant 24 heures ou plus, entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2012, étaient admissibles à l’étude. Pour l’objectif principal, l’hépatotoxicité a été évaluée en fonction des variations observées dans les taux d’enzymes hépatiques et la néphrotoxicité a été évaluée en fonction des changements observés dans la créatininémie par rapport aux valeurs de départ.
Résultats : Vingt-cinq patients qui ont reçu un total de 27 traitements par acétaminophène administré par voie rectale répondaient aux critères d’inclusion. L’âge gestationnel médian lors de l’amorce du traitement par acétaminophène était de 37,0 semaines (écart interquartile de 35,0 semaines à 39,8 semaines). Les valeurs d’alanine-aminotransférase demeuraient à l’intérieur des limites normales pendant le traitement par acétaminophène pour tous les patients à l’exception de trois pour lesquels les changements étaient attribués à des facteurs de confusion. La fonction rénale demeurait inchangée. Le critère d’évaluation secondaire quant à l’efficacité (s’appuyant sur le score obtenu dans le PIPP-R) n’a pu être évalué en raison de la prise concomitante d’opioïdes chez la plupart des patients.
Conclusions : L’administration rectale ininterrompue d’acétaminophène pendant une courte période (moins de 48 heures) semblait être bien tolérée. Cependant, les conclusions qui peuvent être tirées de ces résultats sont limitées en raison de la petite taille de l’échantillon, de la prescription de doses plus faibles que celles recommandées dans la liste des médicaments de l’hôpital et de l’insuffisance des échantillons sanguins. De plus amples études sont nécessaires.
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