Characteristics of Drug Poisonings Seen in the Emergency Department of an Urban Hospital

Authors

  • Matthew Bell St Joseph's Healthcare Hamilton, Hamilton, Ontario
  • Anne Holbrook St Joseph's Healthcare Hamilton, and McMaster University, Hamilton, Ontario
  • Christine Wallace St Joseph's Healthcare Hamilton, Hamilton, Ontario
  • Erich Hanel St Joseph's Healthcare Hamilton, and McMaster University, Hamilton, Ontario
  • Kaitlynn Rigg St Joseph's Healthcare Hamilton, and McMaster University, Hamilton, Ontario

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.3454

Abstract

Background: Drug poisoning, either intentional or non-intentional, is a frequent diagnosis in the emergency department (ED), necessitating patient management from multiple services.

Objective: To describe the drug poisonings seen in the ED of a large academic urban hospital.

Methods: This retrospective descriptive study used 3 years of data (2018–2020) abstracted from the hospital’s electronic medical record system and linked to validated, coded extracts from the Canadian Institute for Health Information Discharge Abstract Database. Patients with a diagnosis of acute drug poisoning who presented to the ED were identified on the basis of International Statistical Classification of Diseases and Related Health Problems, 10th revision, Canada (ICD-10-CA) codes, and data were collected for demographic characteristics, the drugs involved, in-hospital management, and inpatient outcomes. Patients with diagnosis of an acute drug reaction, inebriation, or nondrug or in-hospital poisoning were excluded. Data were stratified and analyzed in relation to the intent of drug poisoning.

Results: A total of 2983 visits for drug poisoning, involving 2211 unique patients (mean age 38.3 [standard deviation 16.2] years, 54.7% female), were included, yielding an overall incidence rate of 15.7 drug poisonings per 1000 ED visits (8.1 intentional, 6.4 non-intentional, and 1.3 unknown intent). Among the 1505 intentional drug poisonings, the most prevalent drug sources were antidepressants (n = 405, 26.9%), benzodiazepines (n = 375, 24.9%), and acetaminophen (n = 329, 21.9%); in contrast, opioids (n = 594, 48.1%) were most prevalent for the 1236 non-intentional poisonings. For 716 (24.0%) of the poisoning visits, the patient was admitted to acute care services, and the in-hospital mortality rate was 1.0% (n = 31). In addition, 111 patients (9.0%) with non-intentional drug poisoning left against medical advice. Finally, for 772 (25.9%) of the poisoning visits, the patient returned to the ED after discharge with a subsequent drug poisoning.

Conclusions: Drug poisonings are a common cause of visits to urban EDs. They are rarely fatal but are associated with substantial utilization of hospital resources and considerable recidivism.

Keywords: emergency, poisoning, overdose, opioids

RÉSUMÉ

Contexte : L’intoxication médicamenteuse, intentionnelle ou non, est un diagnostic fréquent dans le service des urgences (SU); elle nécessite la prise en charge des patients par plusieurs services.

Objectif : Décrire les intoxications médicamenteuses observées dans le SU d’un grand hôpital universitaire urbain.
Méthodologie : Pour cette étude rétrospective et descriptive, des données contenues dans le système de dossiers médicaux électroniques de l’hôpital et liées à des extraits validés et codés de la base de données sur les congés des patients de l’Institut canadien d’information sur la santé pendant 3 ans (2018-2020) ont été utilisées. Les patients ayant reçu un diagnostic d’intoxication médicamenteuse aiguë qui se sont présentés à l’urgence ont été identifiés sur la base des codes de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, 10e version, Canada (CIM-10-CA), et des données ont été recueillies pour les caractéristiques démographiques, les médicaments impliqués, la prise en charge à l’hôpital et les résultats pour les patients hospitalisés. Les patients présentant un diagnostic de réaction médicamenteuse aiguë, d’ébriété ou d’intoxication non médicamenteuse ou à l’hôpital ont été exclus. Les données ont été stratifiées et analysées en fonction de l’intention de l’empoisonnement médicamenteux.

Résultats : Au total, 2983 cas mettant en cause 2211 patients (âge moyen 38,3 [écart type 16,2] ans, dont 54,7 % de femmes) ont été inclus; les résultats ont donné un taux d’incidence global de 15,7 intoxications médicamenteuses pour 1000 visites au SU (8,1 intentionnelles; 6,4 non intentionnelles; et 1,3 intention inconnue). Parmi les 1505 intoxications médicamenteuses intentionnelles, les médicaments les plus répandues étaient les antidépresseurs (n = 405, 26,9 %), les benzodiazépines (n = 375, 24,9 %) et l’acétaminophène (n = 329, 21,9 %); les opioïdes (n = 594, 48,1 %) étaient les plus répandus parmi les 1236 intoxications non intentionnelles. Dans 716 des cas (24,0 %), le patient a été admis dans les services de soins aigus. Le taux de mortalité hospitalière était de 1,0 % (n = 31). Par ailleurs, 111 patients (9,0 %) présentant une intoxication médicamenteuse non intentionnelle ont quitté l’hôpital contre avis médical. Enfin, dans 772 des cas d’intoxication (25,9 %), le patient est retourné à l’urgence après sa sortie à cause d’une intoxication médicamenteuse ultérieure.

Conclusions : Les intoxications médicamenteuses sont une cause fréquente de visites dans les SU urbains. Ils sont rarement mortels, mais sont associés à une utilisation importante des ressources hospitalières et à une récidive considérable.
Mots-clés : urgence, empoisonnement, surdose, opioïdes

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Published

2024-04-10

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Original Research / Recherche originale