Clonidine Use in the Intensive Care Unit of a Tertiary Care Hospital: Retrospective Analysis

Authors

  • Melanie Gillison The Ottawa Hospital, St Mary’s General Hospital
  • Jennifer Fairbairn The Ottawa Hospital
  • Kevin McDonald The Ottawa Hospital
  • Rosemary Zvonar The Ottawa Hospital
  • Pierre Cardinal The Ottawa Hospital

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v57i2.357

Keywords:

clonidine, pain, sedation, intensive care unit, douleur, sédation, unité de soins intensifs

Abstract

ABSTRACT

Background: The a2-adrenergic agonist clonidine may have beneficial effects in terms of analgesia and sedation for patients in the intensive care unit.

Objective: To examine clonidine prescribing practices in the intensive care unit of a tertiary care hospital and to determine the effect of this drug on requirements for analgesia and sedation.

Methods: This study was an observational chart review of all patients admitted to the medical–surgical intensive care unit at the Ottawa Hospital — General Campus who received a prescription of clonidine from July 1, 1999, to December 31, 2000. The primary analysis evaluated prescribing practices for clonidine. Patients who received clonidine solely for pain or sedation (or both) were included in the secondary analysis, which evaluated any response to the drug in terms of requirements for other medications for analgesia and sedation.

Results: The charts for 160 patients were reviewed for this study, of whom 155 were eligible for inclusion in the analysis of clonidine prescribing practices. Critically ill, ventilator-dependent patients with extended stays in the intensive care unit constituted the majority of the patients who received clonidine. The mean maximum daily dose was 0.26 mg. Thirteen patients were eligible for the secondary analysis, which examined decreases in requirements for pain medication or sedation (or both). A trend toward decreased opioid and benzodiazepine needs was observed, but the change was not statistically significant. For 6 patients (with a mean clonidine dose of 0.34 mg/day), opioid requirements decreased after clonidine was started, and for 3 patients (with a mean clonidine dose of 0.17 mg/day), opioid requirements increased.

Conclusions: The ability of clonidine to provide analgesia and sedation has yet to be quantified experimentally in the intensive care environment. This study provides insight into the use of clonidine to decrease pain and sedation requirements in an intensive care unit setting and suggests that doses higher than those routinely used may be required to achieve the desired effect.

RÉSUMÉ

Historique : La clonidine, agoniste des récepteurs a2-adrénergiques, pourrait exercer des effets bénéfiques au plan de l’analgésie et de la sédation chez les patients en soins intensifs.

Objectif : Analyser les habitudes de prescription de la clonidine dans une unité de soins intensifs (USI) d’un hôpital de soins tertiaires et déterminer l’effet de ce médicament sur les besoins en analgésie et en sédation.

Méthodes : Cette étude observationnelle a examiné les dossiers médicaux de tous les patients admis à l’USI médico-chirurgicale de l’Hôpital d’Ottawa — Campus Général, qui ont reçu une ordonnance de clonidine entre le 1er juillet 1999 et le 31 décembre 2000. L’analyse primaire évaluait les habitudes de prescription de la clonidine. Les patients qui ont reçu de la clonidine spécifiquement à une fin analgésique ou sédative (ou les deux) ont été inclus dans l’analyse secondaire, qui évaluait les réponses des patients à ce médicament selon leurs besoins d’autres analgésiques ou sédatifs.

Résultats : Des 160 dossiers de patients examinés, 155 étaient admissibles à l’analyse des habitudes de prescription de la clonidine. Les patients en phase critique, sous respirateur, dont le séjour à l’USI était prolongé, constituaient la majeure partie des patients qui ont reçu de la clonidine. La dose maximale quotidienne moyenne était de 0,26 mg. Treize patients étaient admissibles à l’analyse secondaire qui examinait leurs besoins en analgésie ou en sédation (ou des deux). On a observé une tendance à la baisse des besoins en opioïdes et en benzodiazépines, qui n’était toutefois pas statistiquement significative. Chez six patients (recevant une dose moyenne de clonidine de 0,34 mg/j), les besoins en opioïdes ont diminué après qu’ils eurent commencé à recevoir de la clonidine, mais ils ont augmenté chez trois patients (recevant une dose moyenne de clonidine de 0,17 mg/j).

Conclusions : La capacité de la clonidine à exercer des effets analgésiques et sédatifs n’a toujours pas fait l’objet d’évaluations quantitatives dans un environnement de soins intensifs. Cette étude ouvre de nouvelles perspectives sur l’utilisation de la clonidine pour réduire les besoins en analgésiques et sédatifs dans ce contexte, et laisse croire que des doses supérieures à celles utilisées habituellement pourraient être nécessaires afin d’obtenir l’effet souhaité.

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