Adverse Drug Reactions in Pregnant People with Hypertension and/or Diabetes: Temporal Profile and Associated Factors

Authors

  • Jéssica E C Cavalcanti Federal University of Rio Grande do Norte, Natal, Brazil.
  • Priscilla K V Bezerra Federal University of Rio Grande do Norte, Natal, Brazil.
  • Gabriela S Oliveira Federal University of Rio Grande do Norte, Natal, Brazil.
  • Anny L F Silva Federal University of Rio Grande do Norte, Natal, Brazil.
  • Sarah D V Medeiros Federal University of Rio Grande do Norte, Natal, Brazil.
  • Ricardo N Cobucci Federal University of Rio Grande do Norte, Natal, Brazil.
  • Rand R Martins Federal University of Rio Grande do Norte, Natal, Brazil.

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.3601

Abstract

Background: Pregnant people, especially those with diabetes mellitus or hypertension, are particularly vulnerable to adverse drug reactions (ADRs).

Objective: To determine the incidence of and factors associated with ADRs in hospitalized pregnant people with diabetes and/or hypertension.

Methods: This prospective cohort study involved pregnant people with diabetes and/or hypertension admitted to a maternity hospital in Natal, Brazil, between August 2019 and July 2022. Data for various patient characteristics and the occurrence of ADRs were collected by means of interviewing patients and searching their medical charts. Multivariate logistic regression was used to identify and analyze the association of ADRs with various patient characteristics and other factors.

Results: A total of 571 pregnant people met the inclusion criteria. Over the study period, the incidence rate of ADRs was 634.4 (95% confidence interval [CI] 522.7–787.1) per 1000 patient-days, with 123 (21.5%) of the patients experiencing at least 1 incident. ADRs occurred predominately in the first 24 hours, with a marked decrease in frequency to the seventh day of admission. Methyldopa was identified as the cause in 42.1% (8/19) of cases of headache and 39.5% (17/43) of cases of sedation. Systemic corticosteroids were responsible for almost all cases of hyperglycemia (97.0% [32/33]). Blurred vision (82.4% [14/17]) and sedation (14.0% [6/43]) were related to the administration of antiemetics and antinauseants, especially scopolamine. Longer hospitalization time (OR 1.052, 95% CI 1.010–1.097, p = 0.016) and greater number of prescribed medications (OR 1.200, 95% CI 1.099–1.310, p < 0.001) were related to the occurrence of ADRs.

Conclusions: In this study, 1 of every 5 hospitalized pregnant people had at least 1 ADR, most often in the first 24 hours, with a decrease in incidence in the following days. Pregnant people with longer hospital stays and a greater number of medications had a higher risk of ADRs.

Keywords: adverse drug reaction, high-risk pregnancy, clinical pharmacy service, patient safety

RÉSUMÉ

Contexte : Les personnes enceintes, en particulier celles qui souffrent de diabète sucré ou d’hypertension, sont particulièrement vulnérables aux effets indésirables des médicaments.

Objectif : Déterminer l’incidence des effets indésirables et les facteurs qui y sont associés chez les personnes enceintes hospitalisées et souffrant de diabète et d’hypertension.

Méthodologie : Cette étude de cohorte prospective portait sur des personnes enceintes atteintes de diabète ou d’hypertension admises dans une maternité de Natal, au Brésil, entre août 2019 et juillet 2022. Les données relatives à diverses caractéristiques de la patientèle et à la survenue d’effets indésirables ont été recueillies au moyen d’entretiens et de recherches dans les dossiers médicaux de celle-ci. Une régression logistique multivariée a été utilisée pour recenser et analyser l’association des effets indésirables avec diverses caractéristiques de la patientèle et d’autres facteurs.

Résultats : Au total, 571 personnes enceintes répondaient aux critères d’inclusion. Au cours de la période d’étude, le taux d’incidence des effets indésirables se chiffrait à 634,4 pour 1000 jours-patients (intervalle de confiance [IC] à 95 % 522,7-787,1), 123 (21,5 %) de la patientèle ayant eu au moins un incident. Les effets indésirables prédominaient dans les 24 premières heures, avec une diminution marquée de la fréquence jusqu’au septième jour d’admission. La méthyldopa a été identifiée comme cause dans 42,1 % (8/19) des cas de céphalées et 39,5 % (17/43) des cas de sédation. Les corticostéroïdes systémiques étaient responsables de presque tous les cas d’hyperglycémie (97,0 % [32/33]). La vision floue (82,4 % [14/17]) et la sédation (14,0 % [6/43]) étaient liées à l’administration d’antiémétiques et d’antinauséeux, en particulier de scopolamine. Une durée d’hospitalisation prolongée (rapport de cotes [RC] 1,052, IC à 95 % 1,010-1,097, p = 0,016) et un plus grand nombre de médicaments prescrits (RC 1,200, IC à 95 % 1,099-1,310, p < 0,001) étaient liés à la survenue d’effets indésirables.

Conclusions : Dans cette étude, 1 personne enceinte hospitalisée sur 5 présentait au moins un effet indésirable, le plus souvent dans les 24 premières heures, avec une diminution de l’incidence dans les jours suivants. Les personnes enceintes ayant séjourné plus longtemps à l’hôpital et ayant pris un plus grand nombre de médicaments présentaient un risque plus élevé d’effets indésirables.

Mots-clés : réaction indésirable aux médicaments, grossesse à haut risque, service de pharmacie clinique, sécurité des patients

Downloads

Download data is not yet available.

Published

2025-01-15

Issue

Section

Original Research / Recherche originale