Accuracy of Weights Used to Determine Doses of Enoxaparin, Eptifibatide, Tirofiban, and Tenecteplase in the Regina Qu’Appelle Health Region: Impact on Therapy in Patients with Acute Coronary Syndromes
DOI:
https://doi.org/10.4212/cjhp.v57i4.380Keywords:
body weight, enoxaparin, eptifibatide, tirofiban, tenecteplase, poids corporel, énoxaparineAbstract
ABSTRACT
Background: The evolution of drug therapy has resulted in the development of potent new agents with narrow therapeutic windows, including several antithrombotic agents. Clinical trials have demonstrated that the dose per kilogram of body weight is critical to the efficacy and safety of these drugs. It follows that the accuracy of the weight used to determine doses is also critical.
Objectives: To identify the source of body weights used for determining doses of enoxaparin, eptifibatide, tirofiban, and tenecteplase for patients with acute coronary syndrome admitted to hospitals in the Regina Qu’Appelle Health Region (RQHR) and to assess whether the weights were accurate enough for safe and effective dosing of these agents.
Methods: All patients who were admitted to an RQHR tertiary care hospital and who started therapy with enoxaparin, eptifibatide, tirofiban, or tenecteplase for an acute coronary syndrome during specified periods within the first quarter of 2003 were eligible for inclusion in the study. Within 48 h of drug initiation, eligible patients were approached for consent to participate in the study. Each patient was asked to state his or her body weight; the patient was then weighed. Serum creatinine, target drug, hospital, hospital ward, dose administered, dosing weight, and all body weights listed in the patient’s chart were also recorded. Interventions were undertaken and documented as appropriate.
Results: For 12 (35%) of the 34 patients participating in the study, the actual weight (rather than an estimate) was recorded in the medical chart. Discrepancies between patients’ stated and actual weights ranged from an underestimate of 19 kg to an overestimate of 8 kg. However, overall there was a strong correlation between stated and actual weights (r = 0.970, p < 0.001). For 20 patients (59%), the discrepancy between stated and actual weights was 0 to 2.4 kg, for 8 patients (24%) it was between 2.5 and 4.9 kg, for 5 patients (15%) it was between 5.0 and 9.9 kg, and for 1 patient (3%) it was between 17.5 and 20.0 kg. Dose changes were required for 10 patients (29%). For 3 of these patients (9% of the total sample), the wrong dose had been selected because of misreading of the preprinted order forms, and 7 (21%) required a dose change after actual body weight was determined. Because of time constraints it was not possible to track patient outcomes over the short or long term.
Conclusions: There was a wide range of discrepancies between patients’ stated and actual weights for each of the study drugs, and interventions were needed in 21% of the patients because of weight inaccuracies. Therefore, it is recommended that actual body weight be determined for any patient receiving a prescription for enoxaparin, eptifibatide, tirofiban, or tenecteplase, to optimize therapeutic outcomes and minimize adverse effects. The scales used to determine body weight must be calibrated regularly to ensure accuracy of body weight and hence accuracy of doses. Considerations of patient safety during initial instability must be balanced with the potential for adverse outcomes caused by overdosing or underdosing of these drugs. The results of this study suggest that it is most critical to obtain actual body weight when it is most difficult to do so: in high-risk patients receiving eptifibatide. Thus, the challenge is to obtain accurate weights in the most efficient manner possible. If it is impossible to determine actual body weight, the patient’s own estimate should be used for dosing purposes, since that information was strongly correlated with actual weight.
RÉSUMÉ
Historique : L’évolution de la pharmacothérapie s’est traduite par la mise au point de nouveaux agents puissants ayant une marge thérapeutique étroite, notamment plusieurs antithrombotiques. Au cours d’essais cliniques, on a démontré que la dose par kilogramme de poids corporel constitue un facteur déterminant de l’efficacité et de l’innocuité de ces médicaments. Il s’ensuit que l’exactitude du poids qui sert à établir ces doses s’avère aussi un facteur déterminant.
Objectifs : Déterminer la source du poids corporel utilisé pour établir les doses d’énoxaparine, d’eptifibatide, de tenecteplase et de tirofiban chez les patients présentant un syndrome coronarien aigu et admis dans des hôpitaux de la Regina Qu’Appelle Health Region (RQHR), et évaluer si le poids utilisé était suffisamment précis pour établir une dose sûre et efficace de ces agents.
Méthodes : Tous les patients admis à un hôpital de soins tertiaires de la RQHR et ayant amorcé un traitement par l’énoxaparine, l’eptifibatide, la tenecteplase ou le tirofiban pour un syndrome coronarien aigu durant des périodes déterminées au cours du premier trimestre de 2003 étaient admissibles à l’étude. Dans les 48 heures suivant l’amorce du traitement, on a demandé aux patients admissibles leur consentement à participer à l’étude. On leur a demandé leur poids, puis on les a pesés. On a aussi recueilli de leur dossier médical les paramètres suivants : créatinine sérique, médicament cible, hôpital, service hospitalier, dose administrée, poids servant à établir la dose et tous les poids inscrits. Les interventions ont été réalisées et notées comme il se doit.
Résultats : Chez 12 (35 %) des 34 patients qui ont participé à l’étude, le poids réel (plutôt que le poids estimé) a été inscrit au dossier médical du patient. L’écart entre le poids déclaré par le patient et le poids réel variait d’une sous-estimation de 19 kg à une surestimation de 8 kg. Toutefois, il y avait globalement une étroite corrélation entre les poids déclarés et les poids réels (r = 0.970, p < 0.001). L’écart entre les poids déclarés et les poids réels variait de 0 à 2,4 kg chez 20 patients (59 %), de 2,5 à 4,9 kg chez 8 patients (24 %), de 5 à 9,9 kg chez 5 patients (15 %), et de 17,5 à 20 kg chez 1 patient (3 %). Une modification de la dose a été nécessaire chez 10 patients (29 %). Une mauvaise dose a été choisie chez 3 de ces patients (9 % de l’échantillon total), à cause d’une erreur de lecture des formulaires d’ordonnance préimprimés, et une modification de la dose a été nécessaire chez 7 patients (21 %) après que leur poids corporel réel a été mesuré. Vu le manque de temps, il n’a pas été possible de faire le suivi à court ou à long terme de l’issue du traitement.
Conclusions : On a observé un écart considérable entre le poids déclaré et le poids réel des patients pour chaque médicament à l’étude, et des interventions ont été nécessaires chez 21 % des patients à l’étude, à cause des poids inexacts. Par conséquent, on recommande de mesurer le poids réel de tout patient recevant une ordonnance d’énoxaparine, d’eptifibatide, de tirofiban ou de tenecteplase, afin d’optimiser les résultats thérapeutiques et de réduire au minimum les effets indésirables. Les pèse-personnes utilisés pour mesurer le poids corporel doivent être étalonnés régulièrement afin d’assurer l’exactitude du poids corporel et par conséquent celle des doses administrées. On doit tenir compte de la sécurité des patients au cours de la période initiale d’instabilité par rapport aux risques possibles de résultats indésirables causés par le sous- ou le surdosage de ces médicaments. Les résultats de l’étude suggèrent qu’il est essentiel d’obtenir le poids corporel réel dans les cas où cela est le plus difficile, c.-à-d. chez les patients à haut risque qui reçoivent l’eptifibatide. Par conséquent, le défi est d’obtenir le poids exact de la façon la plus efficace possible. Lorsqu’il est impossible de mesurer le poids corporel réel, il faut utiliser le poids déclaré par le patient pour déterminer la dose, puisqu’on a établi une forte corrélation entre le poids déclaré et le poids réel.
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