Pharmacist Performance of the DIE Test to Assess Aminoglycoside Vestibulotoxicity

Authors

  • Denise Carr Vancouver General Hospital
  • Karen Shalansky Vancouver General Hospital, University of British Columbia
  • Fawziah Marra British Columbia Centre for Disease Control, University of British Columbia
  • Art Mallinson Vancouver General Hospital

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v56i5.429

Keywords:

aminoglycoside monitoring, vestibulotoxicity, vestibular function, dynamic illegible E test, monitorage des aminosides, toxicité vestibulaire, fonction vestibulaire, test du «E illisible dynamique

Abstract

ABSTRACT

Background: Aminoglycoside antibiotics can cause irreversible vestibulotoxicity, leading to debilitating effects on balance and vision. The dynamic illegible E (DIE) test was developed at the authors’ institution to screen for signs of vestibulotoxicity and hence to prevent permanent vestibular damage; the test is currently conducted by a neurophysiologist.

Objective: The primary goal of this study was to determine whether a pharmacist can perform the DIE test for vestibulotoxicity with accuracy equivalent to that of the neurophysiologist. The secondary goals were to determine the workload associated with conducting the DIE test and to correlate patient characteristics with occurrence of vestibulotoxicity.

Methods: All patients starting aminoglycoside therapy over a 12-week period were screened. All patients older than 18 years of age and receiving a prescription for aminoglycoside therapy for more than 7 days were evaluated for suitability to undergo a DIE test. Patients were excluded if they were unable to sit up for the test, were unable to read at least the top 4 rows of the test chart (because of either visual impairment or mental incompetence), had a language barrier without a translator available, or had a medical contraindication to neck manipulation. Eligible patients were tested first by 1 of 2 pharmacists and were then retested, within 72 h, by the neurophysiologist.

Results: A total of 213 patients were screened, of whom 38 were to receive aminoglycosides for more than 7 days. Fifteen of these patients were excluded because of a medical condition or discharge from the hospital before testing, and the remaining 23 were tested by a pharmacist. The neurophysiologist was unable to retest 7 of these patients, and 1 patient was tested twice; therefore, 16 patients and 17 DIE test results were included in the final analysis. The correlation between the results of the pharmacist and those of the neurophysiologist was 100%. There were no positive test results (score of 3 or more); therefore, no patients with vestibulotoxicity were identified. No aminoglycoside concentrations were considered supratherapeutic, and there were no changes in baseline patient characteristics such as serum creatinine or urea (as blood urea nitrogen). The DIE test took less than 3 min per patient. On average, only 2 or 3 patients would require this test each week, and hence the increase in pharmacist workload would be minimal.

Conclusion: Pharmacists were able to perform the DIE test with equivalent accuracy to the control tester in patients who did not display vestibulotoxicity caused by aminoglycoside therapy.

RÉSUMÉ

Historique : Les aminosides peuvent causer une vestibulotoxicité permanente, qui entraîne des effets débilitants sur l’équilibre et la vision. Le test du «E illisible dynamique» (EID) a été mis au point par l’établissement auquel sont associés les auteurs, pour dépister les signes de vestibulotoxicité et ainsi prévenir toute atteinte permanente du vestibule; ce test est actuellement administré par un neurophysiologiste.

Objectif : Le principal objectif de cette étude était de déterminer si un pharmacien pouvait administrer le test EID et obtenir des résultats aussi précis que ceux du neurophysiologiste. Les objectifs secondaires étaient de déterminer la charge de travail associée à l’administration de ce test et d’établir une corrélation entre les caractéristiques du patient et l’apparition de vestibulotoxicité.

Méthodes : Tous les patients qui amorçaient un traitement aux aminosides sur une période de 12 semaines ont été évalués. On a ensuite déterminé si les patients de plus de 18 ans qui recevaient une ordonnance pour un traitement de plus de sept jours aux aminosides étaient aptes à subir le test EID. Les patients étaient exclus s’ils étaient incapables de s’asseoir, de lire les quatre premières lignes du tableau d’optotypes (à cause d’un trouble visuel ou d’incapacité mentale), de s’exprimer sans l’aide d’un interprète ou si une manipulation cervicale était médicalement contre-indiquée. Le test a été administré une première fois aux patients admissibles par l’un de deux pharmaciens, puis à nouveau 72 heures plus tard par le neurophysiologiste.

Résultats : Au total, 213 patients ont été évalués, dont 38 devaient recevoir un traitement de plus de sept jours aux aminosides. De ces 38 patients, 15 ont été exclus à cause de leur état de santé ou parce qu’ils avaient reçu leur congé avant l’administration du test; les 23 autres ont été examinés par un pharmacien. Le neurophysiologiste n’a pu faire subir le test à 7 de ces 23 patients et a fait subir le test deux fois à un patient; c’est pourquoi l’analyse finale compte 16 patients et 17 résultats de test. On a pu établir une corrélation entre les résultats du pharmacien et ceux du neurophysiologiste dans 100 % des cas. Il n’y a eu aucun résultat positif au test (score de trois ou plus); par conséquent, aucun patient n’était atteint de vestibulotoxicité. Aucune concentration sérique d’aminosides n’a été considérée comme suprathérapeutique et on n’a noté aucune modification des paramètres initiaux, comme la créatininémie ou l’azotémie. Il a fallu moins de trois minutes par patient pour administrer le test EID. En moyenne, il faudrait administrer ce test à seulement deux ou trois patients par semaine, pour une augmentation minime de la charge de travail du pharmacien.

Conclusion : Les pharmaciens ont pu administrer le test EID de façon aussi précise que le contrôleur témoin chez les patients exempts de vestibulotoxicité consécutive au traitement aux aminosides.

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