Cardiovascular Adverse Drug Reactions during Initiation of Antiarrhythmic Therapy for Atrial Fibrillation

Authors

  • Herman Kwan University of British Columbia
  • Stephen Shalansky St Paul’s Hospital
  • Ken Cunningham Lion’s Gate Hospital
  • John Imrie Lion’s Gate Hospital

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v54i1.612

Keywords:

atrial fibrillation, antiarrhythmic agents, adverse drug reactions, fibrillation auriculaire, antiarythmiques, réactions indésirables à un médicament

Abstract

ABSTRACT

Background: Patients with atrial fibrillation are often admitted to hospital for pharmacological cardioversion. However, it has been suggested that for patients without underlying heart disease, it might be safe to initiate antiarrhythmic drug therapy in the community setting.

Objective: To compare the frequency of cardiovascular adverse drug reactions during attempted pharmacological cardioversion of atrial fibrillation in patients with and without underlying heart disease.

Methods: A review of health records for patients admitted to hospital over a 1-year period for pharmacological cardioversion of atrial fibrillation or for whom atrial fibrillation was the primary diagnosis. Cardiovascular adverse reactions were defined as one or more of the following: bradycardia (heart rate less than 60 beats per minute), hypotension (systolic blood pressure less than 100 mm Hg), sinus pause (greater than 2 s), prolonged QT interval (longer than 0.55 s), or ventricular proarrhythmia (ventricular tachycardia, including torsades de pointes).

Results: During the study period, 106 patients received a total of 175 drug courses for conversion of atrial fibrillation. Of these drug courses, 81 (46%) resulted in at least one cardiovascular adverse drug reaction, and 21 (12%) resulted in discontinuation of the drug therapy. For drug courses given to patients with underlying heart disease, there was a significantly higher relative risk of cardiovascular adverse drug reactions (66% versus 36% of drug courses; relative risk 1.83, 95% confidence interval 1.33 to 2.51), and a nonsignificant trend toward increased risk of drug discontinuation because of these adverse reactions (19% versus 9%; relative risk 2.16, 95% confidence interval 0.99 to 4.72).

Conclusion: The risk of cardiovascular adverse drug reactions during initiation of antiarrhythmic therapy was higher for patients with underlying heart disease; however, even for patients without other heart disease, the risk of adverse drug reactions appeared high enough to warrant admission to hospital.

RÉSUMÉ

Historique : Les patients atteints de fibrillation auriculaire sont souvent admis à l’hôpital pour une cardioversion pharmacologique. Cependant, il existe des recommandations à l’effet que le traitement antiarythmique pouvait être amorcé de façon sûre dans les milieux communautaires chez les patients qui souffrent de fibrillation auriculaire en absence de cardiopathie.

Objectif : Comparer la fréquence des réactions cardiovasculaires indésirables secondaire à une cardioversion pharmacologique de la fibrillation auriculaire chez les patients qui avaient ou non une cardiopathie sous-jacente.

Méthodes : Les dossiers médicaux des patients admis à l’hôpital au cours d’une période d’une année pour une cardioversion pharmacologique d’une fibrillation auriculaire ou pour qui la fibrillation auriculaire était le diagnostic primaire ont été passés en revue. Les réactions cardiovasculaires indésirables ont été définies comme étant la bradycardie (fréquence cardiaque inférieure à 60 bpm), l’hypotension (tension systolique inférieure à 100 mm de Hg), l’arrêt (de plus de 2 s), l’intervalle Q-T allongé (supérieur à 0,55 s), ou encore la proarythmie ventriculaire (tachycardie ventriculaire, y compris torsades de pointes).

Résultats : Au cours de la période d’étude, 106 patients ont reçu un total de 175 cardioversions pharmacologiques pour leur fibrillation auriculaire. De ces traitements médicamenteux, 81 (46 %) ont provoqué au moins une réaction cardiovasculaire indésirable et 21 (12 %) ont entraîné l’arrêt du traitement. Chez les patients atteints d’une cardiopathie sous-jacente et qui ont reçu une cardioversion pharmacologique, le risque relatif de réaction cardiovasculaire indésirable était considérablement supérieur (66 % contre 36 %; risque relatif de 1,83; intervalle de confiance à 95 % : 1,33 à 2,51) et on a observé une tendance non significative de risque accru d’interruption du traitement à cause des réactions cardiovasculaires indésirables au médicament (19 % contre 9 %; risque relatif de 2,16; intervalle de confiance à 95 % : 0,99 à 4,72).

Conclusion : Le risque de réaction cardiovasculaire indésirable durant l’administration du traitement antiarythmique était plus élevé chez les patients qui souffraient de fibrillation auriculaire et de cardiopathie sous-jacente. En revanche, même chez les patients ne présentant aucune autre cardiopathie, le risque de réaction indésirable au médicament semblait être suffisant pour commander l’hospitalisation.

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