Atazanavir and Acid-Lowering Therapy

Authors

  • Karen Dahri University of British Columbia
  • Elaine Lum St Paul’s Hospital

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v61i1.7

Keywords:

atazanavir, acid-lowering therapy, proton pump inhibitors, agents réducteurs de l’acidité gastrique, inhibiteurs de la pompe à protons

Abstract

ABSTRACT

Background: Drug interactions represent a major problem associated with highly active antiretroviral therapy. In pharmacokinetic studies, the oral absorption of atazanavir has been compromised in low pH environments. The manufacturer of this drug recommends avoiding its use with proton pump inhibitors (PPIs) and also suggests separating its administration from that of shorter-acting acid-lowering agents, such as antacids and histamine-2 receptor antagonists.

Objective: To qualitatively review the evidence for drug interactions between atazanavir and acid-lowering therapies.

Methods: A literature search of the following databases was conducted: EMBASE (January 1980 to June 2007), MEDLINE (January 1966 to June 2007), and PubMed (January 1949 to June 2007). All prospective or retrospective studies, case series, and case reports published in English that evaluated the interaction between acid-lowering agents and atazanavir were included.

Results: Fourteen published articles fit the inclusion criteria. The results of studies of healthy adults provided evidence of an interaction between atazanavir and acid-lowering agents. However, case reports and prospective analyses in HIV-infected patients yielded conflicting results.

Conclusion: Further studies are required to establish the clinical relevance of the potential interaction between PPIs and atazanavir. Until then, the concurrent use of PPIs and atazanavir should be avoided. Alternatives include switching to an antiretroviral regimen that does not include atazanavir or using shorter-acting acid-lowering agents, such as histamine-2 antagonists and antacids, with doses administered at different times from atazanavir. If the combination of PPIs and atazanavir must be used, patients should be monitored closely for viral and immunologic failure

RÉSUMÉ

Historique : Les interactions médicamenteuses constituent un problème majeur de la multithérapie antirétrovirale. Des études pharmacocinétiques ont montré que l’absorption orale de l’atazanavir était compromise en présence d’un pH gastrique faible. Son fabricant déconseille son utilisation avec des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) et recommande de ne pas l’administrer simultanément avec des agents réducteurs de l’acidité gastrique d’action plus brève, comme les antiacides et les antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine.

Objectif : Évaluer qualitativement les données probantes sur les interactions médicamenteuses entre l’atazanavir et les agents réducteurs de l’acidité gastrique.

Méthodes : Une recherche bibliographique dans les bases de données suivantes a été effectuée : EMBASE (de janvier 1980 à juin 2007), MEDLINE (de janvier 1966 à juin 2007) et PubMed (de janvier 1949 à juin 2007). Toutes les études prospectives et rétrospectives, les séries de cas et les observations cliniques publiées en anglais qui ont évalué les interactions entre les agents réducteurs de l’acidité gastrique et l’atazanavir ont été incluses.

Résultats : En tout, 14 articles publiés ont satisfait aux critères d’inclusion. Les résultats des études menées chez des adultes en bonne santé ont mis en évidence une interaction entre l’atazanavir et les agents réducteurs de l’acidité gastrique. Cependant, les observations cliniques et les analyses prospectives menées chez des patients séropositifs pour le VIH ont donné des résultats contradictoires.

Conclusion : D’autres études sont nécessaires pour établir la preuve clinique d’une interaction potentielle entre les IPP et l’atazanavir. D’ici là, l’emploi concomitant d’IPP et d’atazanavir n’est pas recommandé. Les solutions de rechange comprennent l’emploi d’une multithérapie antirétrovirale ne comportant pas d’atazanavir ou l’administration d’agents réducteurs de l’acidité gastrique d’action plus brève, comme les antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine et les antiacides, à des heures différentes de l’atazanavir. Si on n’a d’autre choix que d’administrer des IPP et de l’atazanavir, il faut alors surveiller étroitement les patients pour l’apparition d’un échec virologique ou immunologique.

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