Insufficient Stocking of Antidotes in Hospital Pharmacies: Problem, Causes, and Solution

Authors

  • Jean-François Bussières Hôpital Sainte-Justine, Université de Montréal
  • Benoît Bailey Hôpital Sainte-Justine, Centre anti-poison du Québec

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v53i5.770

Keywords:

antidotes, stocking, cost analysis, guidelines, stocks, analyse de coût, lignes directrices

Abstract

ABSTRACT

Over the past several years, various surveys have shown that hospital pharmacies do not have adequate stocks of antidotes to treat cases of poisoning. This article reviews these surveys to further define the problem and suggest a solution. Some hospitals rely on obtaining antidotes from other hospitals when needed. This practice is not always acceptable, because most antidotes must be readily available so that they can be given rapidly, to avoid unnecessary morbidity or mortality. Hospital stocks of antidotes may be inadequate for several reasons, including a lack of official guidelines. The authors make recommendations about the minimum quantity of antidotes that should be kept in each hospital. These suggestions are based on the levels of care provided by different types of hospitals and on the principle of ensuring treatment of a moderately to severely poisoned 70-kg adult for the first 12 h after poisoning in primary and secondary care hospitals and for the first 24 h in tertiary care centres. The economic impact of these recommendations is presented for one province. It is hoped that these suggestions will help to resolve the problem of insufficient stocking of antidotes in hospital pharmacies.

RÉSUMÉ

Au cours des dernières années, diverses enquêtes ont montré que les pharmacies d’hôpitaux n’avaient pas les quantités adéquates d’antidotes pour traiter les cas d’intoxication. Cet article passe en revue ces enquêtes pour mieux circonscrire le problème et recommander une solution. Certains hôpitaux dépendent d’autres hôpitaux pour obtenir les antidotes, au besoin. Toutefois, cette pratique n’est pas toujours acceptable, parce que la plupart des antidotes doivent être mis à disposition à temps, de sorte qu’ils puissent être administrés rapidement, et ainsi éviter des cas de morbidité ou de mortalité. De nombreuses raisons expliquent ce manque d’antidotes dans les hôpitaux, y compris l’absence de lignes directrices officielles. Les auteurs ont émis des recommandations quant aux quantités minimum d’antidotes que chaque hôpital devrait conserver. Leurs recommandations sont fondées sur le niveau de soins prodigués selon le type d’hôpital et sur le principe selon lequel il faut être en mesure de traiter un adulte de 70 kg modérément ou gravement intoxiqué, durant les premières 12 heures pour les hôpitaux de soins primaires et secondaires, et durant les premières 24 heures pour les hôpitaux de soins tertiaires. L’impact économique de ces recommandations est présenté pour une province. On espère que ces recommandations contribueront à résoudre les problèmes d’antidotes insuffisants dans les pharmacies d’hôpitaux.

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Published

2001-09-28

Issue

Section

Articles