Influence of Age on Frequency of Vancomycin Dosing

Authors

  • Michael Legal St Paul’s Hospital
  • Marisa Wan St Paul’s Hospital

DOI:

https://doi.org/10.4212/cjhp.v63i1.863

Keywords:

vancomycin, methicillin-resistant Staphylococcus aureus, pharmacokinetics, pharmacodynamics, dosing, vancomycine, Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline, pharmacocinétique, pharmacodynamique, intervalle posologique

Abstract

ABSTRACT

Background: Vancomycin is commonly prescribed at the authors’ institution because of a high prevalence of invasive infections caused by methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) in a generally younger population. The most commonly prescribed empiric dosing interval is every 12 h (q12h). However, observations have suggested that younger adult patients require more frequent dosing, such as every 8 h (q8h). Initial underdosing of vancomycin may increase the risk of antibiotic failure.

Objective: To determine whether patients under 40 years of age are more likely than older patients to require q8h dosing of vancomycin and whether recommendations can be made to alter current prescribing practices.

Methods: This retrospective unmatched case–control study involved patients who had received vancomycin for suspected or confirmed severe MRSA infections. The cases were patients who had been confirmed as requiring q8h dosing, and the controls were patients who had been confirmed as requiring q12h dosing (on the basis of target predose serum levels). The influence of age (the predictor variable) on outcome (the vancomycin regimen) was evaluated by logistic regression.

Results: The odds ratio for patients under 40 years of age requiring q8h dosing was 3.1 (95% confidence interval 1.5–6.3) (p = 0.002). Sixty percent of patients under 40 ultimately required a q8h regimen to achieve target predose serum levels. Patients who required q8h dosing took longer to achieve their first therapeutic serum level than those with q12h dosing (median 6 versus 4 days; p < 0.001).

Conclusions: In this patient population, age less than 40 years was a strong predictor for requiring more frequent dosing of vancomycin. The authors suggest that doses of 15 mg/kg IV q8h be used empirically for younger patients with severe infections and normal renal function.

RÉSUMÉ

Contexte : La vancomycine est couramment prescrite à l’établissement des auteurs à cause de la prévalence élevée d’infections envahissantes à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) dans une population de patients généralement plus jeunes. L’intervalle posologique empirique le plus souvent prescrit est de 12 heures (q12h). Cependant, des observations ont permis de constater que les plus jeunes adultes requièrent des fréquences d’administration plus rapprochées, comme toutes les huit heures (q8h). Un intervalle posologique initial insuffisamment rapproché pourrait donc accroître le risque d’échec de l’antibiothérapie par la vancomycine.

Objectif : Déterminer si les patients de moins de 40 ans sont plus susceptibles que les patients plus âgés d’avoir besoin d’une fréquence d’administration de la vancomycine toutes les 8 heures et si on peut formuler des recommandations visant à modifier les habitudes de prescription actuelles.

Méthodes : Cette étude rétrospective de cas-témoins non appariés est fondée sur des patients qui avaient reçu de la vancomycine pour une infection à SARM confirmée ou soupçonnée. Les cas consistaient en des patients pour lesquels on avait confirmé le besoin d’une fréquence d’administration q8h et les témoins étaient des patients pour lesquels on avait confirmé le besoin d’une fréquence d’administration q12h (d’après les concentrations sériques résiduelles cibles). L’influence de l’âge (la variable prédictive) sur les résultats (le régime posologique de la vancomycine) a été évaluée à l’aide d’une analyse de régression logistique.

Résultats : Le risque relatif approché pour les patients de moins de 40 ans qui avaient besoin d’une fréquence d’administration q8h était de 3,1 (intervalle de confiance à 95 % : 1,5-6,3) (p = 0,002). Soixante pour cent de ces patients ont finalement nécessité une fréquence d’administration q8h afin d’atteindre les concentrations sériques résiduelles souhaitées. Les patients qui avaient besoin d’une fréquence d’administration q8h ont atteint moins rapidement leur première concentration sérique thérapeutique que ceux dont la fréquence d’administration était q12h (nombre médian de 6 jours contre 4 jours, respectivement; p < 0.001).

Conclusions : Un âge inférieur à 40 ans s’est révélé être un puissant facteur de prédiction du besoin de recourir à une fréquence d’administration de la vancomycine plus rapprochée dans cette population. Les auteurs suggèrent l’utilisation empirique de doses de 15 mg/kg i.v. q8h chez les patients plus jeunes souffrant d’infections graves et dont la fonction rénale est normale.

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