Use of Milrinone in Critically Ill Children
DOI:
https://doi.org/10.4212/cjhp.v63i6.960Keywords:
milrinone, drug utilization review, pediatrics, low cardiac output, arrhythmia, thrombocytopenia, évaluation de l’utilisation des medicaments, pédiatrie, bas débit cardiaque, arythmie, thrombocytopénieAbstract
Background: Optimal dose adjustment of milrinone in critically ill children is challenging because of conflicting information about the association between dose and outcomes in this age group.
Objectives: To describe the use of milrinone in critically ill children and to explore associations between milrinone dosing and clinical outcomes, specifically effectiveness and adverse events.
Methods: This retrospective cohort study was performed in a con - secutive sample of children admitted to a university-affiliated critical care unit (January to June 2004). The relations between milrinone dosing and its effectiveness (based on prevention of low cardiac output syndrome, defined as a difference in oxygen saturation between arterial and mixed venous blood of at least 30% or an increase in serum lactate > 2 mmol/L) and its adverse effects (thrombocytopenia, arrhythmia) were evaluated by logistic regression.
Results: A total of 197 children from 213 admissions (ranging in age from newborn to 18 years) were included in the study. Milrinone was initiated with a median loading dose of 99.2 μg/kg (range 22.1-162.2 μg/kg). The initial loading dose was higher if given in the operating room rather than the Critical Care Unit (median 99.7 versus 51.0 μg/kg; p < 0.001). Subsequent loading doses, for patients who received them, were lower (median 49 μg/kg). Milrinone was infused at a median rate of 0.64 μg/kg per minute (range 0.13 2.08 μg/kg per minute) for a median of 43.1 h. There was no relation between serum creatinine level and the maintenance dose of milrinone (r 2 ≤ 0.0335). Low cardiac output syndrome was relatively frequent (166 [77.9%] of the 213 admissions). There was a trend for occurrence of this syndrome in patients with greater average milrinone dose rate (odds ratio [OR] 8.21, 95% confidence interval [CI] 0.98-69.15, p = 0.053) and with longer duration of milrinone therapy (OR 1.01, 95% CI 1.01-1.02, p < 0.05). Adverse events were relatively frequent (thrombocytopenia for 27 admissions [12.7%], arrhythmia for 82 admissions [38.5%]) but were not significantly associated with milrinone dosing.
Conclusions: A retrospective evaluation of milrinone use in critically ill children revealed variable utilization and frequent occurrence of both low cardiac output syndrome and adverse events. Further prospective research is needed to understand the impact of individual pharmaco - kinetic differences on pharmacodynamic responses, to guide optimal dose adjustment, improve outcomes, and minimize toxic effects.
RÉSUMÉ
Contexte : L'ajustement optimal de la posologie de milrinone chez les enfants gravement malades est délicat, à cause de l'information contradictoire sur le lien entre la dose et les résultats cliniques dans cette population.
Objectifs :Décrire l'utilisation de la milrinone chez les enfants gravement malades et examiner les liens entre la dose de milrinone et les resultants cliniques, plus particulièrement l'efficacité et les effets indésirables.
Méthodes : On a mené une étude de cohorte rétrospective chez un échantillon d'enfants admis consécutivement dans une unité de soins intensifs affiliée à une université entre janvier et juin 2004. Les liens entre la dose de milrinone et son efficacité (objectivée par la prévention d'un syndrome de bas debit cardiaque, défini comme une différence de saturation en oxygène entre le sang artériel et le sang veineux mêlé d'au moins 30 % ou une augmentation du taux de lactate sérique supérieure à 2 mmol/L) et ses effets indésirables (c.-à-d. thrombocytopénie et arythmie) ont été évalués au moyen d'une analyse de regression logistique.
Résultats : Un total de 197 enfants, âgés de la naissance à 18 ans, ont été admis à l'étude au cours de 213 hospitalisations durant la période visée. Le traitement par la milrinone a été amorcé par une dose de charge médiane de 99,2 μg/kg (plage de 22,1 à 162,2 μg/kg). La dose de charge initiale était plus élevée lorsqu'elle était administrée en salle d'opération plutôt qu'à l'unité de soins intensifs (dose médiane de 99,7 contre 51,0 μg/kg; p < 0,001). Certains patients ont reçu des doses de charge subséquentes qui étaient toutefois moins élevées (dose médiane de 49 μg/kg). La milrinone était perfusée à un débit médian de 0,64 μg/kg par minute (plage de 0,13 à 2,08 μg/kg par minute) pendant une durée médiane de 43,1 heures. On n'a observe aucun lien entre la créatininémie et la dose d'entretien de milrinone (r2 ≤ 0,0335). L'apparition d'un syndrome de bas débit cardiaque était relativement fréquente (166 [77,9 %] des 213 hospitalisations). On a observé que ce syndrome avait tendance à se manifester chez les patients dont le débit de perfusion moyen de milrinone était plus élevé (risque relatif approché [RRA] de 8,21, intervalle de confiance [IC] à 95 % de 0,98 - 69,15, p = 0,053) et la durée de traitement par la milrinone était plus longue (RRA de 1,01, IC à 95 % de 1,01 - 1,02, p < 0,05). Les effets indésirables étaient relativement fréquents (une thrombocytopénie s'étant manifesté Durant 27 hospitalisations [12,7 %] et une arythmie durant 82 hospitalisations [38,5 %]), mais sans association significative à la dose de milrinone.
Conclusions : L'analyse rétrospective de l'administration de milrinone chez les enfants gravement malades a révélé des habitudes d'utilisation variable de ce médicament et la survenue fréquente du syndrome de bas débit cardiaque et d'effets indésirables. Des études prospectives sont nécessaires pour comprendre l'effet des différences de comportement pharmacocinétique sur les réponses pharmacodynamiques chez un patient, pour guider l'ajustement optimal de la dose, améliorer les résultats et minimiser les effets toxiques.Downloads
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